Faire du département un terrain exemplaire pour le développement de la pratique du vélo, par les isérois et par les touristes : vélotaf (à vélo ou VAE), vélo loisir, cyclotourisme et vélo sportif (Alpes isHere)
- En développant la cyclabilité dans les villes moyennes et grandes via les EPCI,
- En développant des voies départementales inter-EPCI, qui parient non pas sur la partition de la chaussée (plutôt adaptée aux agglos), mais sur son partage optimal.
Concernant ce deuxième point, s’engager rapidement dans une expérimentation prometteuse et d’un coût raisonnable : la transformation de routes départementales de trafic moyen en chaussidou (ou CVCB : chaussées à voir centrale banalisée : https://www.cerema.fr/fr/actualites/evaluation-chaussees-voie-centrale-banalisee-quels ).
Exemples de routes à expérimenter dans la région grenobloise :
- De Voreppe à la D520 par le col de la Placette
- D’Uriage à Brié
- De Grenoble à Saint-Nizier du Moucherotte par la D106
- Le balcon de Belledonne (D280)
- La D512 en Chartreuse de Grenoble à St-Pierre d’Entremont, à prolonger jusqu’à Chambéry (D912) en partenariat avec le 73.
Bénéfices : développement de modes de déplacement zéro carbone et non intrusifs en agglomérations (particules, emprise au sol) ; levier puissant de développement d’un tourisme vert s’appuyant sur un réseau de gîtes et hôtels labellisés Cyclisme.
oui au chaussidou ! (ou CVCB : chaussées à voir centrale banalisée). Ces aménagements existent de longue date ailleurs et fonctionnent bien, comme par exemple les certains villages de l'agglomération de Genève. Le cout est très faible (marquage de la chaussée) et le dispositif est très efficace, car il sécurise les cyclistes sur les routes de campagne.
Par exemple, sur le plateau d'Allevard, cela permettrait de développer la culture du vélo dans les déplacements quotidiens, y compris entre hameaux et villages : écoles, collège, petites courses, etc.